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Bordeaux

Des élèves du lycée Bel Orme découvrent le monde associatif à la Halte de Jour

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Les élèves d’une classe de première STMG ont participé aux activités de la Halte de Jour de Bordeaux pendant 15 jours.

Le projet a vu le jour sous l’impulsion d’une professeure, Myriam Francis. Celle-ci témoigne :

 

❝ le premier objectif est pédagogique. Dans le cadre de leur cours de gestion, les élèves doivent connaître le fonctionnement des différents types d'organisation : administrations publiques, entreprises privées et associations ❝.

 

 

Elle avait remarqué que les lycéens ne connaissaient pas encore bien la société civile, et a donc décidé de les accompagner pour leur faire découvrir une association. L'autre objectif était de développer le savoir-être des élèves, en les mettant en contact avec des personnes en situation de précarité. ❝Il est important de former des êtres humains ouverts sur l'extérieur et à l'aise pour communiquer avec des interlocuteurs, quels qu'ils soient❝ explique Mme Francis.

Olympe Larue, l'animatrice responsable de la Halte de Jour, a tout de suite été partante pour ce projet. Avec Jacqueline Broumault, membre de son comité de pilotage, elles ont, en décembre, animé un échange avec la trentaine d'élèves sur le bénévolat.

Puis, de fin février à mi-mars, les lycéens sont venus en binôme, chacun pendant une demi-journée, pour aider au fonctionnement de la Halte de Jour.

D'après Olympe, le projet a été une réussite : “les bénévoles ont été ravis d’accueillir les élèves. Ils ont été respectueux et ponctuels, et ont pris des initiatives”. D'ailleurs, Myriam Francis espère pouvoir recommencer ce projet l'année prochaine.

Qu’en pensent Alice et Jules, deux lycéens ?

Quelles activités faites-vous à la Halte de Jour ?
Jules : Julien, le bénévole responsable, nous a demandé de venir à l’entrée pour noter le nom de chaque personne, et leur demander s’ils viennent juste manger ou s’ils se douchent.
Alice : Moi, j’avais aussi servi la nourriture en salle.
Qu’est-ce qui vous plaît ?
Alice : J’aime voir la vie de ceux qui vivent dans la pauvreté, ça me change… Ça me fait plaisir de les aider.
Jules : J’aime bien être ici car les gens arrivent souriants, ils viennent manger, se doucher… J’aime les voir sourire. C’est le plaisir d’aider gratuitement les autres, et le plaisir de faire plaisir.
Comment vos parents ont accueilli cette initiative ?
Alice : Ils ont été très contents. Ils m’ont dit que ça allait me faire découvrir des choses, que ça allait être intéressant… Eux n’ont jamais fait d’associatif, mais ils m’ont dit que ça serait bien que je le fasse. Je pense que les autres parents pensent pareil… C’est toujours bien d’aider les gens qui sont dans le besoin, donc je pense qu’ils sont du même avis.
Jules : Ma mère m’a dit qu’elle trouvait ça bien. Elle a été bénévole il y a quelques années, donc ça lui a fait des souvenirs.