Visuel principal de l’article
Contenu national
Thème
Accompagnement
Lien social
Commune
Castillon-la-Bataille

À Castillon-la-Bataille, une communauté solidaire

Paragraphes de contenu
Ancre
0
Texte

Plusieurs associations à proximité les unes des autres

On arrive sur les lieux, non loin du centre de Castillon, par une route en cul-de-sac. Une large cour centrale est entourée de plusieurs bâtiments. À l'intérieur de ceux-ci, les locaux du Secours Catholique, du Secours Populaire et de l’AIPS (Association Intercantonale de Prévention et de Solidarité) s’y trouvent. De plus, l'association qui organise chaque année la reconstitution de la bataille de Castillon y est implantée.

Ce lieu partagé favorise les partenariats. Le Secours Populaire propose un vestiaire, et l’AIPS tient une épicerie solidaire.

Les liens avec l’AIPS, l’association qui gère l'épicerie sociale au même endroit et fait du portage de repas, sont très forts. L’équipe du Secours Catholique à Castillon, accueille les bénéficiaires et leur donne des bons pour l’épicerie.

Dans cette collaboration, la bonne humeur règne.

 

“Tu reçois la pauvreté en face, et si on n’est pas capable d’avoir de la bonne humeur entre nous, on va tomber”

 

Les actions et la mission du Secours Catholique à Castillon

Les bénévoles assurent l’accueil le mardi et le mercredi. Ils écoutent, conseillent et orientent les bénéficiaires. Le jeudi, leur atelier manuel a lieu. Les participantes, un groupe de femmes joyeuses, confectionnent des articles de décoration ou font de la peinture. Parfois, elles demandent des conseils aux membres de l’association de la bataille de Castillon, qui confectionnent à côté des costumes. Toujours de la solidarité ! Un atelier cuisine a aussi lieu une fois par mois.

L’objectif principal de leur activité n’est pas de proposer une aide alimentaire d’urgence, mais de tenir les gens par la main. Comme le dit une bénévole : “lorsque les gens arrivent, ils sont voûtés et lorsqu’ils repartent, ils sont un peu plus droits. C’est notre but : les remettre droit”.

Il n'y a pas de distinction de statut entre les personnes qui assistent aux ateliers tels que la chorale, les ateliers créatifs...

S’engager au Secours catholique leur permet de remettre le pied à l’étrier et de briser l’isolement. Par exemple, une des participantes n’a jamais eu besoin d’aide matérielle ou financière, mais est portée moralement par le groupe. Un autre s’est investi à fond dans l’association suite à un accident de la route, ce qui l’a aidé à remonter la pente.

Parcours d’une bénévole 

Marie-Françoise avait développé sa fibre humaine dans le cadre de son activité professionnelle, en tant que soignante en hôpital psychiatrique. Après avoir refusé plusieurs fois de s’engager au Secours Catholique, celle qui prévoyait de profiter de sa retraite sans activité bénévole a finalement dit oui. Elle explique ce changement de position par une décision divine, qu’elle accepte.

Son investissement est important : elle consacre près de 3 jours par semaine au Secours Catholique. Après bientôt 5 ans d’engagement, elle va bientôt passer la main à deux aidantes de son équipe.

Aucun préjugé sur les personnes accueillies au groupe convivial

 

“Je pense qu’il faut être ouvert à tout le monde. Les personnes qui veulent simplement passer un bon moment au Groupe de Rencontre et de Partage sont les bienvenues.”

Une forte collaboration avec les partenaires

“Il faut travailler en bonne intelligence avec la communauté, c’est à dire les autres associations, sans qui on est rien, et les habitants. Ils font des dons et parfois viennent filer un coup de main.”