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À la découverte des lieux de rencontre et de partage : #5 – Soulac-sur-Mer

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Un groupe d’une dizaine de femmes se retrouvent chaque semaine à Soulac-sur-Mer pour pratiquer ensemble des activités manuelles. Dès qu’on arrive dans la pièce de la résidence, on ressent une atmosphère conviviale et joyeuse. L’accueil chaleureux et gentil met tout de suite à l’aise.

 

Voici comment s’est créé ce groupe et ce que les participantes apprécient. 

Aux origines

La responsable du Groupe de Rencontre et de Partage (GRP) de Soulac, Claudine Charrier, a rejoint le Secours Catholique il y a 9 ans. Nicole Nadau, la présidente de la délégation de la Gironde, qui vit à Soulac, lui avait alors proposé de rejoindre le GRP de Saint-Vivien-de-Médoc, créé il y a 21 ans. Il s’agit d’un atelier tricot, que le Covid a interrompu.

Il y a quelques mois, Claudine, qui habite à Soulac, a discuté avec le CCAS de la ville de la création d’un nouveau groupe sur place. 

“J’ai proposé un atelier GRP, qui a été accepté. Je voulais faire autre chose que du tricot. Les femmes ont été partantes dès le début, et personne ne se voyait faire du tricot non plus”.

Après avoir réaménagé la salle, au rez-de-chaussée de l’immeuble, les femmes ont inauguré leur atelier, en mai 2023. Claudine était stressée à l’idée d’ouvrir ce GRP, mais tout s’est bien passé.

 

Quelles activités ?

Les participantes créent des objets de décoration variés, en fonction de leur goût et de leurs savoir-faire. La grande diversité des fournitures posées sur les étagères explique que le groupe fabrique des pièces très différentes.

“Tout est gratuit ici” précise Claudine. “Les matières premières viennent de la récupération ou des dons.”

Le groupe vendra ensuite ses créations sur les marchés de Noël du Verdon, de Tallais et de Soulac-sur-mer.

Par ailleurs, Claudine prévoit de proposer d’autres activités : “Nous avons un projet de loto pour février et nous réfléchissons au carnaval, en février”.

Les participantes aiment se retrouver

Ce rendez-vous est un moment important de la semaine pour ces femmes.

je dois souvent rester à la maison, et avec ce groupe, je peux faire quelque chose en dehors de chez moi”.

                     Francette

Claudine, elle, vient pour rompre l’isolement et pour la convivialité. Elle ajoute : “j’aime voir les personnes, et ça les rassure. Le GRP est aussi un bon moyen d’attirer les gens qui ont besoin d’aide financière. Je peux les rediriger vers d’autres structures”.

Nadine explique qu’elle cherche aussi la convivialité. Par ailleurs, elle veut montrer l’exemple pour que des gens extérieurs les rejoignent.

 

“c’est une nouvelle famille”.

              Chantal

 

 

Faire vivre un groupe de rencontre et de partage

Claudine explique que, pour créer et animer un tel GRP, il faut “savoir écouter, laisser les gens s'exprimer et être disponible pour tout le monde.”

Par ailleurs, elle trouve qu’il est important d’en parler autour de soi. Elle a collé des affiches à la mairie, chez le dentiste et à Carrefour, pour faire connaître le groupe. Elle ajoute qu’il n’est pas facile d’attirer de nouvelles participantes. 

“Je suis à ma place ici, et je me vois continuer pendant longtemps” 

                           une bénévole

 

Peut-être bientôt des participants ?

Le groupe, pour l'instant constitué uniquement de femmes, est ouvert à tout le monde, que ce soit des enfants, des jeunes, ou des personnes âgées.

Il n’y a pas eu d’hommes jusqu’à présent, mais Claudine est optimiste que cela change. “Ça va venir”, dit-elle avec le sourire.